Dollhouse 1X09 : Spy in the House of Love

L'épisode qui se prend une balle, qui révèle la vérité à un agent du FBI, qui se prend pour Sydney Brinstow, qui balance les portables dans les falaises, qui fait de l'escrime,...

Les épisodes se suivent mais ne se ressemblent pas...ou presque ! La qualité varie d'un épisode à l'autre mais on sent chez l'équipe de production une véritable volonté à bien faire et à rendre la série attractive. La semaine dernière, la série proposait une idée originale (redonner les vraies personnalités aux dolls) mais qu'au final l'épisode souffrait de tellement de défauts que l'épisode se révélait mauvais. Aujourd'hui, on retrouve un nouveau mode de narration, comme le 1X08, mais l'épisode se révèle intéressant et passionnant. Quel est ce nouveau procédé de narration ? Le même que Boomtown. Boomtown, était une série que je portais dans mon cœur qui suivait sur chaque épisode, une même enquête de police, vue par les yeux de plusieurs personnages (policiers, journaliste, secouriste, procureur, coupable,...). A tout moment, on voyait l'enquête recommencer depuis le début mais avec le point de vue d'un nouveau personnage. J'adorais cette série quand je la regardais sur canal +.

Dans l'épisode d'aujourd'hui, on a le même procédé. Sauf qu'à la place d'une enquête de police, on a une affaire de taupe au sein même de la Dollhouse. On suit ainsi ''l'enquête'' selon le point de vue de 4 dolls. Echo (normal, c'est l'héroïne), Sierra, Madame Lasagnes (car l'épisode dure 49 minutes et il faut combler pour les tourner) et Victor (pour le quota masculin). Finalement, chacun détient une part de la vérité. Sauf Madame Lasagnes qui va papouiller avec sont agent du FBI. Sierra fait une enquête à la ALIAS pour découvrir la taupe de la Dollhouse, Victor voit sa patronne pleurer car elle vient d'apprendre que la taupe est Laurence Dominic, un proche tandis que Echo découvre que c'est Dominic après un profiling précis et un interrogatoire en bonne et due forme de tous les employés. De plus, si on rajoute une traditionnelle élipse temporelle (''12 heures plus tôt'') qu'on trouve dans de nombreux épisodes ces derniers temps mais qui donne toujours un coup de punch pas désagréable.

On retrouve, hélas, les mêmes défauts que dans les épisodes précédents. Je ne pourrais conseiller à Josh Whedon de proposer à Eliza Dushku de sortir avec elle plutôt que de la forcer à porter des tenues cuirs et autres tenues qui le fait bander. Certes, les tenues d'Eliza ne me laisse pas indifférent (loin de là), mais j'ai l'impression de passer pour un gros pervers quand je regarde la série. Et j'aime pas passer pour un pervers. Autre détail choquant : les petits trucs qui ne sont pas crédible et qui entache l'épisode. Sierra reste bloquée par une porte mais elle réussit à prendre l'hélico. DeWitt se prend une balle dans le bide, mais tant pis, elle continue de regarder Dominic se vider de sa substance. De toutes façons, elle se fera enlever la balle sans anesthésie par la suite. Une question que je me pose : que deviennent les corps et les âmes des personnes après qu'elles soient placés dans la remise ? Verra t'on une nouvelle fois Dominic alors que l'avenir de la série est de plus en plus sombre ?

Bilan : Un épisode qui se laisse suivre facilement et qui, malgré ses défauts habituels, se révèle passionnant.

Note :