Oz 1X06 : A ta santé

16 juillet 2009

L'épisode qui soigne une dent, qui agresse un vieux pour avoir son paquet, qui pille du verre, qui laisse un cardiaque mourir, qui retombe dans la drogue,...

Aujourd'hui dans Oz, on parle de santé. Essentiellement de la santé des détenus car ce sont eux qui subit d'une part la détention et ses inconvénients et d'autre part une infirmerie qui est la seule capable de les soigner. L'épisode commence avec un focus sur les prisonniers seniors qui sont enfermés. Entrée toujours impressionnante que de voir un jeune agresser un ''vieux'' sans défense pour un simple paquet qu'il vient de recevoir. Oz réussit à chaque fois ses entrées et ses débuts d'épisodes. La scène où McManus étrangle, pendant quelques secondes, le jeune Wangler est aussi impressionnante de dureté et d'ultra réalisme. On parle également d'un autre senior : le grand père de Miguel qui développe la maladie d'Alzheimer. L'épisode ne nous dit pas si le fait d'être enfermé pendant 20 ans sans avoir eu le pouvoir de voir personne ait pu développé cette maladie. Ce qui est sur que la prison n'a pas la capacité de soigner les longues maladies comme Alzheimer. Une nouvelle critique de la politique pénitentiaire républicaine (de droite) du gouverneur Devlin. J'ai bien aimé le terme ''ménopause criminelle'' qu'évoque sœur Peter Marie et Ray Mukada. Le fait qu'a partir d'un certain age, on devrait libérer les détenus car il ne sont plus capable de faire le moindre mal. Une idée intéressante quand on voit les prisons surchargées, aujourd'hui, partout dans le monde.

Beecher reste le personnage qui représente le plus le mot ''pathétique''. Dans le sens littéral du terme (pathos : chercher la pitié). Sa descente aux enfers continue de plus belle. Après le travestissement dans le dernier épisode, on a affaire au travestissement doublé d'une chanson devant tous les détenus de la prison et sœur Peter Marie. Plus ce malheureux ce fait humilier, plus il augmente ses doses de drogues. Mais ce n'est pas tout : Afin de lui faire accepter sa peine, McManus et sœur Peter Marie décide de faire rencontrer la mère de la petite victime que Beecher a écrasé avec ce dernier. L'entrevue se passera mal (même très mal) et Beecher sera encore plus enclin à prendre de nouveau son nouveau paradis artificiel. Mais ce n'est pas tout bis : Schillinger lui oblige à porter un T-shirt de la confrérie sudiste raciste au sein d'Oz. Pour éviter de se faire tuer par les noirs, il reprend de la drogue afin d'oublier quelques minutes son malheur. Et c'est à ce moment que Beecher commence réellement à se rebeller face à son tortionnaire. En effet, il casse la vitre de la cellule et un morceau de verre atteint l'œil de Schillinger. Ça fait vraiment du bien de sortir dans ce schéma tortionnaire/victime auquel la série nous avait habitué mais surtout, c'est très intéressant pour la suite de l'histoire. Inutile de dire que Schillinger va faire payer très cher à Beecher cet écart.

Schibetta, lui risque de bientôt rejoindre Schillinger à l'infirmerie. En effet, une alliance entre O'Reily et Adebisi vise à tuer Schibetta de la pire des manières : en lui mettant du verre pillé dans la bouffe du patron des italiens. Pour l'instant, à part quelques aigreurs d'estomac, il n'y a rien mais aucune doute que les symptômes seront plus importants dans les prochains épisodes. Hill reprend la drogue après plusieurs années de sevrages sous l'impulsion d'une star de basket et Kareem Said a un nouvel AVC après être sorti de l'infirmerie. Son nouvel adepte qui cohabitait dans la même cellule que lui a vu une expression de Dieu et l'a laissé entre la vie et la mort. La santé est dans la ligne de mire de chacune des intrigues. En fait, l'épisode se résume, habillement, a l'une des premières phrases d'Augustus Hill de l'épisode. La prison maintient en vie mais ne fais pas de bien. Elle fait tout pour sauver un Saïd qui a fait un arrêt cardiaque dans sa cellule mais elle refuse de soigner la dent de Groves.