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The Club Serie Critique
5 octobre 2009

True Blood 1X04 : Escape from Dragon House

L'épisode qui va dans un bar de vampire, qui bande pendant tout l'épisode, qui est arrêté par les flics pour meurtre, qui fait de la télékinésie, ...

3

Avant de regarder cet épisode, je ne m'attendais pas à voir un épisode si exceptionnel et si bon que je l'aurai imaginé. Je pensais avoir affaire à un épisode qui allait poursuivre les intrigues lancés dans les précédents épisodes tout en maintenant une certaine dose de mysticité. Et ben, pas du tout ! On rentre vraiment dans le vif du sujet et on réalise mieux les différentes intrigues qui se jouent sous nos yeux. Déjà (et contrairement à Sons of Anarchy, qui fait partit de mon combo du dimanche soir), on reconnaît mieux les différents personnages et on connait leurs faciès et les connexion qui les unissent les uns au autres. On reconnaît le propriétaire du Merlotte (très étrange scène de fin) ou encore les flics qu'on a pu voir quelques épisodes plus tôt. Ce n'est rien comme ça, mais une bonne appréhension des personnages facilite la compréhension d'une série et on l'apprécie d'autant plus.

Bref, on reprend par la fin du précédent épisode (comme à l'habitude de la série) où on était resté par le meurtre d'une serveuse du Merlotte, Dawn. Très vite, Jason, le frère de Sookie est accusé du meurtre et libéré (encore une fois !) grâce à l'aide de Tara qui lui fournit un alibi. Et à partir de là, la série va dans des délires totalement jouissif. Déjà un running gag amusant sur Andy, le détective qui souhaite qu'on l'appelle détective mais qui se fait appeler Andy à chaque fois. Ce genre de gag ne fit rire que moi, donc j'apprécie d'autant plus. Mais surtout grâce aux effets du V juice que s'est procuré Jason avant son arrestation par l'intermédiaire de LaFayette. Ce dernier lui avait pourtant dit de boire que quelques gouttes mais Jason (qui a l'image du parfait crétin) a bu tout le flacon. Et ben, le V (du sang de vampire) accroit la libido et la performance sexuelle de celui qui en consomme. Les scènes où Jason hurle à la mort à cause de son pénis trop gros sont à mourir tellement on ressent la douleur du personnage. L'acteur qui l'incarne joue très bien. La scène qui m'a fait le plus marrer est celle où Jason se masturbe devant un porno et demande à sa queue de redescendre. Impayable !

L'autre affaire est consacrée à la résolution de l'affaire du meurtre de Dawn et de l'autre femme morte dans le premier épisode. Sookie et Bill décide d'aller dans un bar de vampire où les deux femmes ont été vus peu avant leurs morts, pour aller enquêter et obtenir des informations. Et là, c'est surtout le visuel qui marque nos esprits. Alan Ball réussit à faire vivre un autre univers, totalement décalé par rapport à celui des humains où vivent les vampires entre eux. On ressent encore une pointe de critique social avec l'assimilation des vampires aux noirs des années 30 où chaque communauté avait ses bars, ses bus. Ici, les vampires ont leurs bars, les humains les leurs et personnes ne se rencontrent. D'ailleurs, je comprends encore mieux le choix qu'a fait Alan Ball de faire vivre sa série dans un village de ploucs qui une représentation juste de l'Amérique profonde et puritaine.

4
   

Bilan : Un excellent épisode qui réussit à montrer aux plus sceptiques la force de True Blood et le talent indéniable de son créateur.

Note : 5

Bonus :

5

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Commentaires
R
True blood est vraiment une excellente série. Mon coup de coeur de l'été. J'ai d'ailleurs pratiquement terminé la saison 1. La série arrive à imposer un univers à la fois sombre, dérangeant et très provoquant avec brio. Les vampires sont finalement assez secondaires. Et c'est la force de la série, arriver à mixer les genres. On reconnait bien là le brillant créateur de Six feet under. <br /> <br /> Pour cet épisode, l'intrigue de Jason est effectivement excellente et à mourir de rire. La série va très loin dans le sexe gratuit et ça m'amuse cette liberté de ton. Surtout avec le personnage de Jason qui est tout de même assez attachant même si c'est un vrai loser le pauvre.
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