Nurse Jackie 1X08 : Pupil

10 août 2009

L'épisode qui jette le gâteau de sa fille par terre, qui accueille un intérimaire, qui se shoote dans les toilettes, qui fume dans un restaurant alors que c'est interdit, qui se fait un karaoké

Écrit par : Liz Flahive

Réalisé par : Steve Buscemi

Le mensonge de Jackie commence à se fissurer petit à petit. Deux événements dans un même épisode ont mis en danger l'infirmière de Showtime. Le premier est la révélation au Docteur Cooper que Jackie a une fille. Bon, il lui en reste une deuxième et un mari mais on avance un peu. Le deuxième événement concerne Zoey qui a failli voir sa collègue en plein shoot dans les toilettes. Bon, on peut se douter qu'elle ne doute encore de rien mais c'est un réel progrès par rapport aux 7 premiers épisodes montrant une Jackie trop sure de soi. On a une certaine évolution dans la structure de l'épisode qui se résumait a être un journal intime d'une infirmière entrecoupé a des scènes de vies de sa famille. J'ai bon espoir que la série va continuer dans cette voie pour la fin de la saison. Et puis, l'histoire avec cette femme et ses deux filles était moins agaçante que les autres intrigues médicales.

Cependant, il existe néanmoins encore plusieurs défauts qui gâche un peu l'épisode. D'abord, pourquoi la directrice de l'hôpital garde le bébé ? C'est ridicule. Ensuite, O'Hara est redevenue joyeuse après l'épisode de la semaine dernière où elle avait son coup de blues. J'aurais aimé en savoir plus sur son problème et surtout que les scénaristes évitent de passer d'un état d'âme à l'autre aussi rapidement. La série surfe toujours et encore sur les stéréotypes de bases. Mo-mo joue encore l'homosexuel de service avec des répliques typiquement gays. L'intérimaire qui arrive dans l'épisode est l'intérimaire typique qui ne fout rien de l'épisode et joue le junkie. En fait, la série aurait pu être parfaite si elle avait été en format de 52 minutes plutôt qu'en format de 26 minutes. En 26 minutes, on n'a pas le temps de s'intéresser aux personnages, aux patients et surtout, un format court comme celui ci, on s'attend à rire puisque c'est le format typique des sitcoms. Or, on ne rit pas. Au mieux, on sourit, mais on ne rit pas.