House 6X01-02 : Broken

29 septembre 2009

L'épisode qui est interné dans un hôpital psychiatrique, qui rencontre l'amour, qui fout sa tête dans un gâteau, qui fait un rap, qui quitte l'hôpital psychiatrique...

A la fin de la saison 5, on apprenait que le héros de la série éponyme, Gregory House, avait de grave problèmes d'ordre mentaux et qu'il a décidé d'être interner pour résoudre ses problèmes. Ces deux épisodes (qui n'en font qu'un) forment un peu le séjour en HP de House du sevrage de son addiction à la Vicodine à sa sortie définitive. Et le moins, que l'on puisse dire, c'est que l'histoire de ce double épisode est très passionnant. On a une véritable évolution du personnage de House qui passe d'un enfoiré qui se soucie de personne et qui fait tout son possible pour contourner les règles établit à un être qui, au contraire, s'accroche et s'attache à des amis et surtout suit le processus et la procédure pour être véritablement guéri. Je ne sais pas si on aura le nouveau House dans la suite de la saison mais ça peut être intéressant ce changement. En plus, ça prouvera encore une fois que la série ne se repose jamais sur ses acquis et bouleverse les situations acquises. D'un avis purement personnel par contre, je crois qu'on continuera toujours à voir le bon docteur martyriser ses petits camarades au Princeton Plainsboro.

Tiens ! Parlons un peu des docteurs de l'équipe Housienne. Et ben, ils n'apparaissent pas un instant ! Seul Wilson a droit à une scène téléphonique de quelques secondes avec House. Ça fait léger. En voyant le générique et le casting défilés, j'ai eu peur que Hugh Laurie n'arrive pas à porter l'épisode à lui tout seul. Je suis vraiment content d'avoir eu tort et on a vraiment mal au cœur de penser que Hugh Laurie a encore louper le Emmy du meilleur acteur (Bryan Cranston le mérite plus, certes, mais bon). Les premières minutes de l'épisode montre tout le talent de l'acteur dans une scène où se mêle la vie en HP et le sevrage, violent, une image sans couleur, vide qui donne une bonne idée de cette vie que la très grande majorité d'entre nous n'ont jamais connu.

L'épisode réussi à éviter de tomber dans la caricature des HP. Les médecins ne sont pas des pervers qui frappent les malades, le directeur (qui est dans sa tour d'ivoire, certes) s'intéresse aux patients (et donc House). Seuls les malades ont un trait grossi mais on s'en contente. Et puis, ce trait est forcément nécessaire pour pouvoir faire rire. Ainsi, on peut citer une personne qui croit etre un super héros, une autre qui rappe avec n'importe quoi, etc... Les personnages prennent beaucoup d'importance dans cet épisode et on s'attache très vite à eux. On est même triste de les quitter à la fin de l'épisode car on est quasi-certain qu'on ne les reverra plus à la fin de l'épisode. Comme l'amoureuse de House qui part dans l'Arizona. Pour la première fois, House ressent le manque d'une personne et cette évolution est très belle et bien choisie. Les dernières minutes sonnent comme la fin de vacances avec les amis d'un temps qu'on quittent après avoir fait connaissance. C'était un mélange saisissant de tristesse et de joie fasse aux autres pensionnaires qui souhaitent, eux aussi aller mieux. Une véritable réussite !